Occident : 6

Je ne veux pas lire mon histoire dans l'aberrance

La certitude exclut toute idéologie de ta robe

Lorsqu'elle est noire elle est blanche d'errance

Lorsqu'elle est bleue elle est rouge d'exactitude

Lorsqu'elle est verte elle est grise de relance

Je ne sais plus définir l'objectivité de ta boucle d'oreille

Les nouvelles de ton or dépassent mes flammes

Le monde ne sait plus si la perplexité de ton collier se réveille

La démarche de l'informant n'est plus la bague de ta vérité

Le mensonge se veut la science de ton sommeil

Ils assassinent là-bas sans que tes pigeons ne fassent de bruit

Ils dépucellent tes sosies avec le pouvoir absolu de ton ombre

Ils prostituent les cloches pour taire ton ardeur de sexe et de fruit

Ils poussent les minarets à se prostituer dans les ruelles d'une Jérusalem céleste

Ils enculent le judaïsme parce que tu es juive de père et de merle qui fuit

Ils disent aux chaînes télévisées que les victimes sont heureuses

L'incertitude des mots aboie en eux en elles en lui

La fiscalité des crimes de tes gants

La piété de gain colossal de tes gangs

Le terrible sourire de tes lèvres de framboise

Le servile baiser sur ton ventre qui boise

La croisade de tes jambes écartées

La sainteté de tes seins écartelés

Tu ne veux pas dire la vérité de l'oiseau

Tu ne peux pas te débarrasser de la phobie de leur guerre

Lorsque je brûle d'envie pour une goutte d'eau

Lorsque je massacre le sel pour ne pas pouvoir devenir miel

Lorsque je rêve de toi comme prostitué au coin de mon tombeau

Tu ne sais plus si tu as la conscience tranquille

La machine qu'est l'homme n'est pas ta défense

Tu es morte de peur de te retrouver seule dans une île

Je paie trop cher ta quarantaine moi l'assujetti de ta bassesse

Tes yeux fermés sont mon sombre avenir.

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