Occident: 8

Tu me rends amoureux de bois

Epris de câbles

Mordu de serpents et de norois

Passionné d'étable

Tu me métamorphoses en ver de soie

En queue de diable

En flèche empoisonnant tes proies

En ongle de sentiment incurable

Tu me bouleverses les idées noires

Le panier de crabes

Les dynes et les droits

La dyscrasie du sang

Les louves sont heureuses de déchirer mon corps

La nature est celle de la dyscinésie des tombes

Lorsque mes souffles deviennent la dyscalculie de ton bonheur

Ta joie se fait à la musique de mon malheur

Tu m'anéantis

Tu fais de moi un sujet de dyschromie

Voltige-moi dans le vide

Fais de moi un bide

Ton libre choix que ma fin approuve

Ton acte délibéré que mon phénix réprouve

Vole-toi en moi l'enchantement

Nage-toi dans mon sang

Bois-le lorsque le champagne manque

Lave ton avenir avec et tes robes courtes pour lesquelles les présidents et les mendiants craquent

C'est le ravissement inattendu de tes baisers

C'est la neige attendue de tes déserts

La souffrance des bêtes se sent dans mes yeux

L'épreuve des mamans phoques monte jusqu'à dans mes cieux

Le plaisir du mal volcanise ton existence

La déchirure de l'émerveillement vivifie ta présence

Tu as la manie désordonnée du synonyme

L'habitude prohibée de la syllabe

Le penchant contraire à l'identique

Le rite inverse au semblable

Tu as la dysarthrie des vers anonymes

La similarité de l'inégal

La sincérité du pharisaïsme

La blancheur d'un crime au visage

Tu as le bleu de mon ciel

Le noir de mon blanc

L'or de mon désert

Le rouge de mon sang .

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