MON PLAN DE PAIX

Je dédie ce plan de paix à notre voisine de Naplouse, une juive d’une beauté ensorcelante, et à cette fille israélienne de onze ans qui ressemble à ma fille Inas et qui, dans un reportage diffusé sur ARTE, était la seule de sa classe d’une vingtaine d’élèves à vouloir accepter de vivre avec les Palestiniens. Je le dédie aussi à ce gamin tué dans les bras de son père sous les balles des soldats israéliens contre un mur à Gaza.Ce plan a été envoyé à Jean-Pierre Raffarin, Premier ministre de France, le 03 septembre 2002, sous enveloppe recommandée avec avis de réception, et un an plus tard le 07 septembre 2003 à Howard H. Leach, ambassadeur américain à Paris. Ni l’un ni l’autre n’a daigné me répondre. C’est bien au Premier ministre de France et pas de Mauritanie que ce plan a été adressé, et à l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique et pas du Bangla Desh. Pourtant, vu la gravité du sujet, les détenteurs du pouvoir de ces deux pays tiers-mondismes m’auraient, eux, courtoisement répondu. De la part de ces deux puissants personnages, niet ! Car je n’ai ni le Mossad ni la CIA ni la DST derrière moi, je n’ai pas de banquier suisse qui sponsorise mon plan comme cela a été le cas avec Yasser Abed Rabboh et Yossi Beilin et je n’ai pas mis Koffi Anan dans la confidence. Je n’ai que ma modeste personne mais tout mon peuple avec moi, car il s’agit de ses droits nationaux, moraux et humains que je défends plus que quiconque, et je me sacrifie. C’est pour cette raison, parce que je suis le défenseur de tout un peuple, que toutes les portes sont restées fermées devant moi, contrairement à Abed Rabboh et Beilin qui ont été reçus partout dans le monde, y compris dans le bureau de Moshé Katzav, le président israélien. Décidément ces occidentaux au pouvoir ne se différencient en rien de leurs collègues orientaux, le pouvoir change de visage mais reste au fond le même.Ce plan a été adressé à tous les grands journaux parisiens, Le Monde, Libération, Le Canard Enchaîné, Le Figaro, l’Humanité, France Soir, Témoignage Chrétien, Le Monde diplomatique… et aucun, mais aucun n’a voulu publier même un extrait ou deux de ce plan, car il provient d’un « inconnu » qui a pourtant publié plus de trente ouvrages ! Ce fait est plus grave que la non-réponse d’un Premier ministre en perpétuelle campagne électorale et pour qui la conquête d’une voix indécise à Barbès est plus importante que la vie et la dignité de tout un peuple, ou d’un ambassadeur qui se considère en continuelles vacances dans la Ville-Lumière, car il touche directement à la liberté d’expression. Cette liberté d’expression sacrée qui exige de la part des moyens d’information de respecter et de publier n’importe quel discours, quelle que soit l’opinion qu'il véhicule, avec un minimum de logique. Je dis bien un minimum de logique, même en l’absence d’un maximum d’objectivité, sinon à quoi sert le terme « liberté » dans le concept « liberté d’expression ? ».Mais voilà, en Orient les voix qui aspirent à la liberté et à la dignité sont muselées et en Occident aussi, tant que ces rédacteurs et journalistes, ces monopolisateurs des mots, exerceront la censure et l’autocensure au prétexte de je ne sais quel critère, et tant que cette garde d’« informations et de libertés », tant que ces médiocres fanfares au marché de la démocratie veillent aux intérêts de l’Etat. La dernière affaire en date, « Juppé » – démissionne, ne démissionne pas –, qui a consacré la suspension de Poujadas et la démission de Mazerolle, les deux journalistes de France 2, est pleine de significations.PréambulePour un lavage efficace de notre vaisselle, il faut un Monsieur Propre version proche-orientale. Il suffit de l’inventer. Il suffit de l’imaginer. Pour sortir de l’impasse politique dans laquelle nous nous trouvons, j’aurai recours à mon imagination fertile, c’est normal, mais je tiendrai compte de chacun des éléments contribuant à une issue acceptable. Il y a tout d’abord un besoin clair, ou caché sous les méandres de la conscience pour l’instant, à la fois chez nous et chez les Israéliens, d’arriver à un compromis définitif et sans faille. Enfermés dans leurs tours de verre, les technocrates européens et leurs collègues américains dont les journaux disaient qu’ils étaient toujours en train d’élaborer un « plan de paix », un plan de paix au ralenti à ce qu’il paraît, n’arriveront jamais à saisir l’hermétisme d’un problème tel que le nôtre. Pour preuve « la feuille de route », qui est en déroute totale comme nous l'avons vu. Seul un enfant de cette région, qui sent la souffrance qu’endurent, qu’endureront les deux peuples victimes, le pourra. Il agira, poussé par son esprit d’indépendance et son appartenance à la majorité « silencieuse » des Territoires occupés et en exil, éprise de paix, privée jusqu’ici de peser sur les événements. Il ne se perdra pas dans un vain débat sémantique autour de la notion de « viabilité » d’un Etat palestinien. Tout en ayant en tête l’inoubliable image des gratte-ciel new-yorkais qui s’écroulent, il agira au nom du devoir sacré qui nous incombe à tous de préserver l’Humanité. Tout en sachant qu’après les attentats du 11 septembre 2001, une nouvelle ère commence, non pas celle de la guerre des militaires, mais celle de la paix des gens ordinaires, il respectera le droit, tous les droits, de chaque partie concernée. Avant ces attentats et les désastreuses guerres qui ont suivi, je n’aurais pas accepté ce que je propose moi-même aujourd’hui, je n’aurais pas osé voir les choses en face et plonger dans l’avenir le plus profond de nos deux nations arabe et juive. Que chacun assume donc sa part de responsabilité, et en premier lieu, ceux de la génération dite « belliqueuse », notre génération que la violence et la guerre ont marquée. Quant à ma manière de procéder, il faut noter ceci :En dépit de l’énergie de Monsieur Propre, je ne ferai pas dans le détail. Je me contenterai d’exciter l’intérêt et de soulever l’enthousiasme par des idées dont l’approfondissement incombera ensuite à des spécialistes : juristes, économistes, sociologues, historiens, et autres personnes sensées.J’énumèrerai tous les points de litige, auxquels je trouverai la solution idoine en répondant aux attentes des deux côtés. En répondant complètement, et pas approximativement. Oui, complètement. Il est possible, quand on veut, de satisfaire tout le monde.L’Union orientaleAbdallah II de Jordanie déclarait qu’« il ne voulait pas entendre parler d’un engagement avec les Palestiniens avant l’établissement de leur Etat ». Shimon Pérès évoquait souvent une formation économique future englobant tous les Etats de la région, il sous-entendait, bien évidemment, que nous, les Palestiniens, en ferions partie, une fois notre identité précisée. En Occident, la France se trouve parmi les premiers pays à avoir préconisé l’établissement d’un Etat palestinien à côté d’Israël comme condition préalable à toute solution. Le président américain ne cesse de répéter qu’il est favorable à la création d’un Etat nous appartenant et garantissant la sécurité d’Israël. Nous sommes, bien sûr, les premiers à le désirer. Nous avons combattu et perdu des milliers de nos enfants pour cela. Nous ne voulons pas entendre parler d’union économique ou autre, bilatérale ou autre avant que notre Etat voie le jour. Et pourtant, tout doit commencer par là.En effet, la base d’une solution définitive, ce n’est pas « Gaza et Jéricho d’abord », « Cisjordanie et Jérusalem après », ou une quelconque autre forme étatique, binationale, comme le préconisait Edward Said, mais « l’union d’abord ». C’est la clé. Car pour répondre aux aspirations de l'un et l'autre de ces deux peuples – palestinien et israélien – dont les destins sont liés par une seule et même terre, une seule et même histoire, une seule et même économie, pour tempérer l'acharnement de l'un à détenir les « Territoires », et surtout, pour permettre la réalisation de ce rêve ancestral, qui habite l'un et l'autre, d'être « chez soi » en Palestine – toute la Palestine –, l’union est, à mon avis, la meilleure de toutes les solutions en termes de forme étatique. Avec elle, tous les problèmes se règleront, tous les différends, toutes les misères, nonobstant la position orthodoxe de tous ceux qui remercient Dieu d’avoir séparé Israël des autres nations. Quant à sa dénomination, on a bien évidemment le choix entre l’Union orientale, à l’instar de l’Union européenne, ou les Etats-Unis d’Orient quoique personnellement je préfère la première. Je laisserai chaque pays s’administrer lui-même au sein d’une fédération, guidé par un principe fondamental : « la séparation dans l’union ». En d’autres termes, je suis pour la création d’un marché commun, qui, contrairement à l’Europe, débouchera immédiatement sur d’autres domaines extra-économiques prenant en compte, et ceci comme l’Europe, la spécificité de chaque nation. Pourquoi immédiatement ? Parce que la région ne peut attendre encore longtemps de remèdes miracles, et parce que tous les moyens seraient mis en œuvre pour faire appliquer cette union à aspects multiples. D’autres états pourraient éventuellement rejoindre cette Union, comme les U.S.A. ou la France. La Méditerranée n’a jamais été un obstacle ; elle sera toujours un lien pour construire la nouvelle société. L’Islam n’a jamais été l’ennemi héréditaire de l’Occident, certains musulmans peut-être, mais l’Islam jamais. L’arrêt total de la guerre au Liban le prouve. La conception de la domination souveraine d’une nation sur d’autres se verra changée en pouvoir d’agir sans contrainte. On se libérera du poids de la dictature. On pourra associer la religion avec la modernité. On montrera enfin que l’union entre l’Orient et l’Occident n’est pas impossible.Les différents aspects de l’UnionBien évidemment, la création d’un marché commun entre Israël, la Palestine, la Jordanie et l’Arabie Saoudite, oui, l’Arabie Saoudite, d’où nous sommes tous venus, un marché pan-oriental, sera le fer de lance d’un ensemble économique élargi comprenant d’autres pays de la région à l’avenir. Cette régionalisation ne modèlera en rien l’espace géographique. L’espace économique, quant à lui, subira un façonnage entier. L’essor de l’Union résidera dans son développement, car qui dit régionalisation dit évolution de toutes les sociétés qui composent cette Union. Ainsi, on mettra fin à la longue et néfaste période de guerre pour inaugurer une ère de paix et de prospérité.Mis à part le fait que l’Arabie Saoudite est notre berceau à nous tous, pourquoi ce choix ?Contrairement à la conception de guerre et de division de l’administration Bush, la nouvelle époque inaugurée par les événements de World Trade Center doit mettre fin à tout acte militaire et au morcellement. Dans un mouvement de mondialisation de la justice et du droit, la tendance doit être au renforcement des liens entre pays pauvres et pays riches, seul et unique moyen de mettre fin au terrorisme et à la violence. L’Arabie Saoudite est un pays riche, et de toute manière, dans une stratégie visant à unir tous les pays de la région, tôt ou tard elle fera partie de cette nouvelle structure économique. De même pour ceux qui appartiennent à « ahl adh-dhimma », les dhimmis, c’est-à-dire les non-musulmans, en l’occurrence les juifs et les autres, chrétiens, reconnus et respectés par l’Islam.***Il faut dire qu’un espace pacifique est toujours un espace favorable à l’épanouissement de l’homme. Dans tous les Etats de l’Union, on appliquera les mêmes lois de vie sociale. Pour donner accès à l’école, à la sécurité sociale, à la santé, aux loisirs, à la fraternité, à la solidarité, à l’amour, à la liberté tout court, on freinera l’exploitation, on défendra la production agraire et industrielle, on réglementera les salaires. Un partage économique équitable implique une véritable politique sociale. C’est seulement ainsi qu’on ne se soumettra pas à la seule loi marchande.La culture :En matière culturelle, le respect total de la spécificité de chaque Etat sera assuré. Néanmoins, l’étude de l’hébreu comme de l’arabe en tant que deuxième langue sera envisagée. En Israël, en Jordanie et en Palestine l’apprentissage de la langue de « l’ennemi » est considéré comme une bonne chose. D’après nos anciens pédagogues, cela aide à comprendre la psychologie de l’ennemi afin de mieux l’affronter ! Désormais, apprendre la langue de l’autre sera source d’enrichissement et d’avantage culturel, les littératures arabe et hébraïque prendront un nouvel essor. La culture signifiera l’affirmation de la personnalité individuelle et universelle tout à la fois, elle sera synonyme d’épanouissement. Il n’est pas question de déculturation ou d’acculturation : toutes les valeurs culturelles seront respectées, l’identité culturelle sera préservée. L’unification linguistique ne sera jamais à l’ordre du jour.Les droits de l’homme, la liberté et la démocratie :Le respect des droits de l’homme sera à la base de toute action politique commune sur la scène internationale, ou séparée à l’intérieur de chaque pays. D’autre part, l’Union favorisera des normes communes en maintenant le système de droits nationaux. Ainsi, l’aspect politique, en se diversifiant, puisera sa force dans les institutions démocratiques. L’Arabie Saoudite, notre berceau commun, entamera sans tarder un processus de démocratisation de ses institutions étatiques, religieuses et populaires ; la Jordanie sera moins timide dans ses initiatives ; la Palestine suivra l’exemple d’Israël en séparant la présidence du pouvoir réel que détient le Premier ministre. Ainsi la liberté de religion, de choix politique, d’œuvrer au sein des partis politiques, d’expression, de presse et toutes les autres libertés seront préservées.Les autres aspects :Dans cet espace politique, disons-le, où la régionalisation revient à une souveraineté partagée, on peut inclure un volet juridique (une justice pour quiconque aspire à une justice plus élargie, régionale et pourquoi pas mondiale, terrorisme oblige), un volet militaire (une armée pour se défendre en cas d’agression extérieure à l’Union et pour défendre l’autre ; l’armée d’occupation se verra transformée en armée multinationale et populaire), un volet écologique (une action commune pour vivre en accord avec les lois de la nature), un volet touristique (une belle région comme la nôtre peut attirer tous les touristes du monde), un volet administratif (un effort accru pour supprimer la bureaucratie et faciliter les démarches quotidiennes des citoyens ainsi que les démarches inter étatiques)… etc.Les différends et les litigesUne fois l’Union établie, voyons comment Monsieur Propre, ce génie génial, peut arriver à régler différends et litiges en se basant sur les résolutions 242 et 338.Jérusalem :Capitale de l’Union. Restera unifiée.Capitale d’Israël (Jérusalem-Ouest) et capitale de Palestine (Jérusalem-Est), il y aura un partage du pouvoir et des responsabilités dans le cadre des deux municipalités. Les lieux de culte seront protégés comme cela a toujours été le cas par les fidèles eux-mêmes et leurs associations religieuses, sous la souveraineté palestinienne dans l’ensemble de sa sous-capitale, et sous la souveraineté israélienne dans l’ensemble de sa sous-capitale. Une police municipale mixte veillera à ces lieux.La Ligne verte :Ce sont les frontières d’Israël de 1967 définitivement définies et reconnues. Néanmoins, cette ligne verte représentera un tracé et non une barrière. Comme avec l’Union européenne, les frontières des pays membres de l’Union orientale seront ouvertes au déplacement de toutes ses populations. Gaza et la Cisjordanie, en d’autres termes l’Etat de Palestine dans ses frontières définitivement définies et reconnues, se doteront d’une continuité territoriale sous-jacente. Il n’y aura pas de corridor sous souveraineté israélienne pour relier Gaza à la Cisjordanie, il n’y aura pas de droit de regard israélien sur les mouvements de biens et de personnes aux points d’accès, il n’y aura pas de stations d’alerte et bases de surveillance. Seulement des points de repères mixtes pourraient être créés. Car toute l’étendue de l’Union sera ouverte à tout le monde. Israël avec la Palestine, avec la Jordanie, avec l’Arabie Saoudite, et avec tous les autres membres à venir, et vice-versa. L’Union mettra fin à l’isolement de l’un ou l’autre de ses pays ; la contiguïté territoriale entre l’un ou l’autre ne représentera pas de danger.Les impératifs de sécurité :Pour Israël comme pour la Palestine et tous les membres de l’Union, la force de défense israélienne représentera une force ajoutée à la leur et une garantie à la fois pour les Israéliens, pour les Palestiniens et pour les autres membres de l’Union. Cependant, comment garantir définitivement la sécurité d’Israël et de l’Union, surtout dans le cas où l’Union accueillerait dans son sein tout Etat régional ou extra régional, les Etats-Unis d’Amérique ou la France ou n’importe quelle autre puissance occidentale ? Ces pays ne seraient pas obligés d’adhérer à l’Union, mais à un espace donné de ses multiples espaces. Ici l’espace de défense, ailleurs l’espace économique ou culturel, etc. En s’unissant à l’armée de l’Union, cela sera la meilleure garantie de sécurité, et pour Israël, et pour les autres Etats fédéraux. Loin d’être un simple traité bilatéral, les Etats-Unis d’Amérique, la France et tout l’Occident seront dévoués corps et âmes à l’Union. Donc pas de force multinationale ou autre, mais force interne et carrément intégrée.Le droit au retour :Un retour symbolique en Israël s’effectuera. Cela concerne les palestiniens qui deviendront citoyens sous le drapeau de l’étoile de David. Le reste de la population palestinienne exilée lors de la guerre de 48 recevra une très bonne compensation financière qui l’aidera à changer au mieux sa vie là où il réside. Idem pour la population juive qui a quitté les pays arabes. Cependant, à l’instar de l’Union européenne, la population de chaque Etat membre de l’Union orientale est libre de choisir où travailler et vivre y compris en Israël. Il y a des Américains, des Français, des Italiens, des polonais… qui travaillent et vivent en Israël sans que leur présence ne touche ni de près ni de loin aux caractères spécifiques de cet Etat, ainsi sera le cas des Palestiniens. Pour préserver les statuts juridiques et les caractères spécifiques de religion ou de race de chaque Etat, et en premier lieu l’Etat d’Israël, cette même population (ses enfants, ses petits-enfants et ainsi pour toutes les générations qui suivent) ne sera dotée de droit à la citoyenneté et d’autres droits civiques que dans son pays d’origine.D’autre part, tous ceux qui ont dû prendre le chemin de l’exode en 67 seront assurés de pouvoir revenir en l’Etat de Palestine.Les colonies :Elles doivent être étudiées au cas par cas : celles qui représentent une continuité territoriale avec les villes et les villages palestiniens seraient maintenues sous la souveraineté palestinienne et sous-entendu la souveraineté de l’Union, dont Israël, jouera un rôle primordial, les autres démantelées. On appliquera la même règle avec leurs habitants que celle des réfugiés de 48 ; les colons (et tous les juifs du monde entier cela ne me dérange nullement) auront le droit de travailler et de s’installer là où ils voudront en Palestine et dans l’étendue habitée de l’Union. Le droit à la citoyenneté et les autres droits civiques leur seront refusés. Ainsi ils satisferont ce penchant religieux chez eux et participeront à la construction de l’Union et au bonheur de l’homme sans usurpation de terre ni d’entité.L’Etat palestinien sera proclamé en même temps que l’Union.Voilà l’essentiel de mon plan.Tout est possible et prêt à être résolu au sein de notre Union orientale. Une union vouée à la sécurité et à la prospérité de tous les Etats de la région. Elle n’est absolument pas constituée, comme dans les années soixante, pour jeter les Juifs à la mer ou les Arabes au désert. Les Israéliens seront aussi satisfaits que les Palestiniens, les extrémistes que les modérés, mais surtout, les peuples de la région, seuls garants d’une paix juste et durable. L’envoi d’observateurs américains et français sous l’égide de l’ONU, et ceci pour une mission limitée dans l’espace et dans le temps, préparera la voie vers une vie normalisée à Gaza et en Cisjordanie, suivie par la reprise immédiate des négociations bilatérales et quadrilatérales, auxquelles doivent participer toutes les forces opposantes. Sans leur participation, la situation restera précaire, l’assainissement du terrain provisoire, la méfiance se réinstallera entre les deux camps, futurs alliés et partenaires. Aucune solution n'aboutira si elle n’est pas basée sur l’unité entre les peuples, les deux peuples israélien et palestinien en premier lieu, et l’égalité des droits. Les Palestiniens n’ont aucun droit. Un peuple de clochards jouit de droits, pas les Palestiniens ! La conscience nationale israélienne ainsi que la conscience nationale palestinienne doivent assumer leur responsabilité dans cette voie : l’Union.
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