Je me souviens de mon premier baiserChaque fois il y a une guerre à la téléC’était la guerre en PalestineC’était au printempsL’amour naît d’une carabineEt d’une rose qui mentC’était dans la courUn baiser fortuitPresque voléSans pour autant qu’il y ait personneTout autourPuisOn enchaînait tous les joursC’était notre guerre à nousNotre feu alluméNotre plaisir de se tuerNotre excuse pour les mortsJe me souviens tant de ce baiserMaintenant que les armes ne cessent de tirerLe monde devient fouSouhaitant que je sois victime à jamaisEt toi tu t’en fousD’un passé que je ne puis dépasserD’un moment que le monde ne laisse pas partirD’un désir non désiréJe ne t’aime plusMais tu continues à m’aimer malgré moiMalgré toiMalgré le tempsApparemment pour longtemps.
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