Tu me rends amoureux de bois Epris de câbles Mordu de serpents et de norois Passionné d'étable Tu me métamorphoses en ver de soie En queue de diable En flèche empoisonnant tes proies En ongle de sentiment incurable Tu me bouleverses les idées noires Le panier de crabes Les dynes et les droits La dyscrasie du sang Les louves sont heureuses de déchirer mon corps La nature est celle de la dyscinésie des tombes Lorsque mes souffles deviennent la dyscalculie de ton bonheur Ta joie se fait à la musique de mon malheur Tu m'anéantis Tu fais de moi un sujet de dyschromie Voltige-moi dans le vide Fais de moi un bide Ton libre choix que ma fin approuve Ton acte délibéré que mon phénix réprouve Vole-toi en moi l'enchantement Nage-toi dans mon sang Bois-le lorsque le champagne manque Lave ton avenir avec et tes robes courtes pour lesquelles les présidents et les mendiants craquent C'est le ravissement inattendu de tes baisers C'est la neige attendue de tes déserts La souffrance des bêtes se sent dans mes yeux L'épreuve des mamans phoques monte jusqu'à dans mes cieux Le plaisir du mal volcanise ton existence La déchirure de l'émerveillement vivifie ta présence Tu as la manie désordonnée du synonyme L'habitude prohibée de la syllabe Le penchant contraire à l'identique Le rite inverse au semblable Tu as la dysarthrie des vers anonymes La similarité de l'inégal La sincérité du pharisaïsme La blancheur d'un crime au visage Tu as le bleu de mon ciel Le noir de mon blanc L'or de mon désert Le rouge de mon sang . |
You need to be a member of poetsofottawa3 to add comments!
Comments